Enfin quelques nouvelles depuis notre départ du Légué le vendredi 25 juillet.

Nous avons largué les amarres avec une petite semaine de retard sur les prévisions initiales, et, autant le dire tout de suite, nous étions encore un petit peu à « l’arrache ». Pourtant les dernières semaines de préparation du bateau ont été intenses ; pas le temps de souffler. Alors forcément, même si tout n’était pas prêt, quitter le légué a été une sorte de libération. Cela a aussi été un moment riche en émotions, où beaucoup de gens qui nous sont chers étaient présent sur le quai. Les lunettes de soleil, et la concentration sur les quelques maneuvres, ont été bienvenues pour éviter les larmes… Finalement, Gégé et Nico nous les ont arrachées par les quelques notes jouées à la sortie de l’écluse.

 

Après avoir rejeté à la mer deux passagers clandestins, qui avaient embarqué sournoisement afin de faire quelques brasses vers la plage des rosaires, nous avons rejoint l’anse de Bréhec pour notre premier mouillage, non sans avoir essuyé les premiers mal de mer des matelots…

 

Le lendemain, nous avons gagné la baie de Perros Guirec : mouillage sous le vent de l’île Tomé,  première baignade autour du bateau, l’occasion aussi de prendre notre premier apéro tout les 5, sous un soleil bienveillant.

 

Une bonne nuit de sommeil plus tard, cap à l’ouest dans le but de rejoindre l’Aber Wrac’h. Si les débuts de la journée ont été plutôt sympas, entourés de fous de bassan pour le plus grand plaisir des enfants (et des plus grands…), passé l’île de Batz il en a été tout autrement : panne de vent, moteur + courant contraire, ont fait trainer en longueur cette navigation. Heureusement, l’entrée dans l’Aber Wrac’h par le chenal de la malouine est toujours aussi magique.

Nous avons passé 4 jours là-bas, le temps de faire 2 ou 3 bricoles sur le bateau, de compléter l’avitaillement du bord et de profiter de Parrain, tati nini, Ka, Sambre, Bernard et Catherine et d’y croiser Laurent, Nathalie, Mathias et Antoine en escale sur Lauralie.

 

Un nouveau départ escorté par un bateau accompagnateur, de nouveaux au revoir, puis cap sur Camaret où nous y retrouvons Vincent et Marine et leur fringuant Lady M. Là encore, un début de navigation plutôt plaisant : un peu de vent, un joli bord à raser le phare du four et nos premiers maquereaux. Puis le vent a disparu, nous abandonnant au moteur, face au courant. Du fait, nous avons eu tout le loisir d’admirer la pointe Saint Matthieu. L’arrivée sur Camaret, bord à bord avec Lady M, a suffi pour oublier ce chenal du four qui a trainé en longueur. Lauralie était aussi au mouillage, et Laurent,Mathias et Antoine se sont joints à nous pour boire un verre.

 

Vincent et Marine devaient mettre cap au nord mais, la météo ne s’y prêtait pas trop, et surtout l’île de sein était là toute proche et bien trop tentante… Nous décidons donc de nous retrouver là-bas. Une jolie navigation avec juste ce qu’il faut en vent et, l’occasion de constater que les réservoirs d’eau douce ont tendance à fuir ;-(… un peu de bricolage en perspective… L’arrivée sur Sein est un peu remuante, mais le port bien agréable. Gonflage d’annexe et petit verre de vin blanc chez Bruno, ou du moins sur le mur devant le bistrot. Il y a de l’animation sur les quais, il fait beau, tout le monde est dehors. Cela nous donne envie de rester un peu et nous avons alterné bricolage, apéro et balades pendant trois jours dans ce petit coin de paradis.

 

 

 

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